Airinspace, maîtrise de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI)
Article
Le 05/04/2022
Au-delà de la crise du COVID-19, la maîtrise de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) reste un enjeu majeur de santé publique. Airinspace, partenaire accord-cadre de l’Unapei décrypte les différents enjeux de la QAI.
LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR (QAI) : C’EST QUOI ?
C’est au début des années 2000 que le sujet de la QAI émerge avec la parution de nombreuses études issues de médecins, chercheurs et ingénieurs du bâtiment, un consensus scientifique mondial dévoilant ainsi des niveaux de pollution de l’air intérieur alarmants et lourds de conséquences.
Nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des environnements clos (domicile, transports, lieu de travail ou Établissements Recevant du Public (ERP)), ceux-ci étant en moyenne 8 fois plus pollués que l’air extérieur. Nous y sommes exposés à de nombreux polluants. La nature de ces polluants dépend notamment des caractéristiques du bâtiment, des activités et des comportements.
Cette nouvelle donne a entraîné la création à travers le monde de groupements d’experts et de scientifiques sur ce qui est devenu un enjeu mondial majeur de santé publique. En France, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) est né de cette préoccupation.
QAI : RÉGLEMENTATIONS EN VIGUEUR EN FRANCE
Dans un premier temps, le dispositif réglementaire encadrant la surveillance de la QAI a été établi par le décret n° 2015-1000 du 17 août 2015 qui a fixé les échéances suivantes :
‘Les propriétaires ou, si une convention le prévoit, l’exploitant des établissements publics ou privés appartenant à l’une des catégories mentionnées … sont tenus de faire procéder, à leurs frais, à une surveillance de la qualité de l’air à l’intérieur des locaux de leur établissement’
- Au 1er janvier 2018 pour les écoles maternelles, écoles élémentaires et crèches,
- Au 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les établissements d’enseignement du second degré,
- Au 1er janvier 2023 pour les autres ERP.
Le 21 décembre 2021, à l’occasion de la proposition de loi nº 4844 visant à réduire l’exposition de la population à la pollution de l’air, plus de 200 députés renforcent les modalités d’application du décret de loi du 17 août 2015.
Le sujet est à présent compris par les élus et mis en œuvre dans les ERP via les administrations, Régions, Départements, Communautés de communes et Communes.
COMMENT MAÎTRISER LA QAI ?
LA VENTILATION EST ELLE SUFFISANTE ?
Le déploiement de plus en plus de constructions d’immeubles HQE, avec le souci de maîtrise de l’énergie, est contradictoire avec la maîtrise de la QAI. Les ventilations naturelles et VMC optimisées, quand elles existent, ne répondent donc pas à toutes les problématiques de catégories de population, d’occupation, climatiques, énergétiques et d’efficience.
Pour réduire les consommations et limiter les déperditions de chaleur, les immeubles modernes sont devenus de plus en plus étanches, ce qui est nécessaire d’un point de vue environnemental. Mais pour y parvenir, tous les leviers ont été actionnés, y compris la ventilation et la filtration, dont les curseurs ont été réduits au minimum réglementaire.
Les systèmes de ventilation (avec chauffage ou climatisation) sous- ou mal dimensionnés sont généralement à l’origine des maux handicapants pour les occupants. Débits de ventilation globalement insuffisants ou flux mal dirigés, vulgairement nommés courants d’air, peuvent provoquer par exemple torticolis ou rhumes. Ajouté à cela, une filtration pas assez performante dans les Centrales de Traitement d’Air (CTA) et un manque d’entretien des gaines de ventilation, entraînent des désagréments olfactifs liés à la prolifération de moisissures, champignons, bactéries, lesquels peuvent aussi être allergènes et pathogènes.
De plus, les scientifiques s’accordent sur le fait que 80% des contaminations proviennent des aérosols, montrant ainsi une corrélation entre contaminations et Qualité de l’Air Intérieur de l’espace clos. Il s’agit d’un consensus repris par les scientifiques du monde entier, dont l’OMS et les agences sanitaires en France (ANSES, HCSP, DGS).Il s’agit aujourd’hui du COVID-19 mais également d’autres pathogènes risquant de dégrader la santé des personnes et particulièrement des personnes vulnérables dans les espaces clos.
PURIFICATEUR D’AIR AU POINT D’UTILISATION
Le purificateur d’air mobile agit alors en complément des modes de ventilation précédemment exposés et offre une flexibilité inégalée pour une performance accrue et une QAI optimisée au point d’utilisation.
SOLUTIONS DE MAÎTRISE DE LA QAI : CE QU’IL FAUT RETENIR
MESURES ET CONTRÔLE PERMANENT : CAPTEURS DE CO2
- Technologie NDIR,
- Mesure permanente (sans discontinuer),
- Calibration automatique intégrée,
- Synoptique large pour un contrôle visuel à plusieurs mè
PURIFICATEURS D’AIR
- Taux de Renouvellement de l’air par Heure (TRH) de 5 minimum,
- Filtration mécanique HEPA H13 minimum ou H14 selon la norme EN 1822; Procédés physico-chimique (photocatalyse, UV, plasma, ionisation, ozonation) interdits,
- Nuisance sonore adaptée à la pièce, aux occupants et à l’activité,
- Efficacité énergétique optimisée,
- Comparatif financier : produit + consommation énergétique + consommables,
- Étude technique obligatoire.
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Contact
Monsieur Frédéric Bourratière
06 69 96 58 76
frederic.bourratiere@airinspace.com